Il vous plaît le monde dans lequel nous vivons ? Moi, il me fait peur.

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La planète se fâche, les humains se déchirent, l’inégalité est devenue la règle et nous nous répandons dans des plaisirs futiles parce que tout concourt à ce que nous le fassions, parce que ce monde va trop vite, parce qu’il nous empêche de réfléchir, parce qu’il nous coupe de l’essentiel. Heureusement, pendant ce temps, les hommes les plus riches de la planète se disputent le droit d’aller quelques minutes dans les étoiles. Peut-être que d’en haut la réalité s’efface ?

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Jusqu’ici tout va bien. Jusqu’ici…

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J’ai oublié de me présenter. Je m’appelle Laurent Grima. Je suis éducateur spécialisé dans un ITEP de Montpellier. Un ITEP, c'est une structure médico-sociale qui accueille des enfants et des adolescents avec des troubles du caractère et du comportement. J'aime ce métier, même s'il n'est pas toujours de tout repos. J'aime ce métier parce qu'il me permet chaque jour d'être dans un contact humain. J'accompagne au quotidien des jeunes fragiles, en échec, et avec mes collègues, nous faisons en sorte de les accompagner sur un chemin moins chaotique...

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Tout est dit. Ce qui m’anime, c’est la volonté de faire bouger les choses. D’aider les autres à avancer. Œuvrer chaque jour pour gommer un peu plus les douleurs et les obstacles. Redonner espoir. Redonner envie de croire en soi, croire aux autres, croire à la société et à la place qu’elle nous réserve, même si tout cela est difficile.

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Oui, depuis longtemps, j’ai cette envie de réveiller le monde.

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Même si j’ai des convictions, je n’aime pas la politique. Mon petit talent à moi, c’est l’écriture. Le seul moyen que j’ai trouvé pour aller à la rencontre des gens, les toucher, les faire réfléchir. Et si ce n’est pas le seul, c’est celui-que je maîtrise le mieux. D’après pas mal de mes lecteurs, mes romans fonctionnent comme des contes, des histoires dont on s’imprègne pour en tirer une leçon personnelle. J’ai déjà reçu des retours magnifiques. Mais celui que je retiens tout particulièrement, c’est celui d’une lectrice de mon premier roman (Re)vivre qui a découvert mon livre alors qu’elle était atteinte d’un cancer : « Vous avez changé ma vie ! »

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Voilà pourquoi j’écris.

 

Grâce à mes mots, je ne changerai probablement jamais le monde. Mais je fais comme le colibri ma part pour changer un petit monde : celui de mes lecteurs.

Cela n’est pas grand-chose. C’est une contribution modeste. Mais ne dit-on pas que les petites gouttes…

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Bienvenue au Fil de Lau…